Christian Blanc député apparenté U.D.F. soutient Nicolas , cet ancien président de la Mutuelle Nationale des Etudiants de France , ancien chef de cabinet d ' Edgar Pisani , ancien secrétaire général de Nouvelle Calédonie qui a contribué à l ' apaisement aux moments des conflits meurtriers de ce pays , est un appui de grande qualité, ses motivations exprimées dans le Figaro sont très proches des miennes pour soutenir Nicolas .
En voici une partie reproduite :
Christian BLANC. - J'ai décidé de soutenir Nicolas Sarkozy. Il a compris que la France est restée trop longtemps figée dans un modèle qui a fait merveille pendant les trente glorieuses mais qui ne marche plus aujourd'hui.
Au cours des prochaines an nées, nous aurons besoin d'hommes et de femmes capables d'agir de façon résolue. J'apprécie sa capacité d'action. Avant la crise des banlieues, en 2005, j'étais le seul préfet de la Ve République à avoir mis en oeuvre l'état d'urgence - c'était en Nouvelle-Calédonie. À l'automne 2005, j'ai apprécié la grande sérénité avec laquelle Nicolas Sarkozy a géré cette situation périlleuse. Il me semble le mieux préparé et le plus tonique pour faire face aux défis que nous allons connaître : relancer la croissance, augmenter le pouvoir d'achat, pérenniser les retraites, retrouver l'efficacité du service public, moderniser le système politique et réussir une nouvelle étape dans la construction européenne.
Mon parti, c'est la France. Je reste fidèle aux idéaux de solidarité et de progrès social. Mon problème depuis vingt ans avec le PS, c'est qu'il n'a pas réussi, au contraire des autres partis socialistes européens, sa mutation sociale-démocrate. Il n'a jamais répondu clairement à la question essentielle : comment produire les richesses qu'on veut redistribuer ? En effet, développement économique et développement social sont indissociables. Par ailleurs, mon action à la RATP témoigne de mon attachement au service public. Je crois avoir restauré l'efficacité du service public tout en redonnant leur fierté aux agents. À l'inverse, le PS refuse de s'attaquer aux corporatismes : comment peut-on défendre de façon pérenne le service public et s'opposer à l'instauration d'un service minimum garanti dans les transports ?
Cela fait toujours un grand plaisir de rencontrer et d ' écouter des hommes et des femmes indépendants d ' esprit dans la politique ou le clanisme est beaucoup plus courant mais donne un élévage en batterie d ' invertébrés .( Je suis hostile à l ' élevage en batterie, univers concentrationnaire pour animaux mais concentrationnaire dont avilissant l homme qui y participe ou qui consomme - ce qui doit m ' arriver quand je prends Air - France et qu ' il n y a plus que du poulet ( qu ' en pense alors Christian Blanc , ancien PDG d Air France !)